Les ARMOIRIES  retrouvées !!



Un document rédigé par un des enfants de Jean-Georges Quiquerez , Auguste, qui y présente et décrit les armoiries :


Les Armoiries ...

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          Ces données proviennent  d' un manuscrit de l' Abbaye Cistérienne de Lucelle 1120 / 1790  :



          Ce sont les ARMES aussi attribuées a l' Abbé Edmond qui timbrait d' une mitre et d' une crosse .


  • Louis Quiquerez de Huningen, moine de Lucelle, né en 1729, profès en 1748, prêtre en 1752, notaire apostolique, curé de Winckel, paroisse dépendante de l'abbaye de Lucelle, puis cellérier dans son couvent, mourut le 27 février 1781.  ( plaque de plomb clouée sur son cercueil découvert en 1858 )


Les blasons et sceaux sont répertoriés dans l' Armorial  de l' ancien Evêché de Bâle.
Page suivante  77 il est écrit  :

Le sceau de cet Abbé en 1673, celui de Louis Quiquerez en 1781, de Jean Georges en 1782 et Jean Georges en 1802 sont comme le petit écusson ci-dessus.
Seulement ils diffèrent de l' écusson précédemment blasonné par la croix qui est de gueule et les montagnes d' argent, ce qui est conforme aux règles du Blason.

Mon père était conseiller des finances du dernier Prince Evêque de Bâle, comme maire de Porrentruy, il a assisté au couronnement de Napoléon 1 er .


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Ci contre copie du courrier de François KOLHER , historien et Archiviste , président de l' association des archives de l' ancien évêché de Bâle, a Jeanne BAOUR concernant les " Armoiries "  de la famille QUIQUEREZ .


                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Cliquer sur l' image pour agrandir

Le blasonnement :

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L' ECU : 

De gueule  tiercé a la fasce  d' argent , chargée d' une croix alésée de sable , et de deux fleurs de lys d' or , accompagnés en chef  de deux croissants d' or ouverts vers le haut , et en pointe  de deux  triangles vidés entrelacés de sable , posés sur trois monts de sinople .



La symbolique :


 
  •   Le rouge  :  la guerre , la force , le désir de servir sa patrie …   
  •   les croissants : le changement , la fin et le recommencement  …   
  •   les fleurs de lys sont les armes Royal … Pouvoir et Gloire .   
  •   l' or :  la noblesse , intelligence et  vertus …  l' immortalité . 
  •   la croix de la chrétienté :  vocation missionnaire …la victoire ! 
  •   le noir :  la tristesse , la mort , le deuil  et la renaissance . 
  •   l' argent :  l' ascension spirituelle vers la lumière , la pureté et la sagesse … 
  •   les deux triangles entrelacés :  le di delta est l' étoile de David  , symbole protecteur  … 
  •   les montagnes :  ascension spirituelle vers l' éternité …   
  •   le vert :  la liberté, la joie , espoir et les honneurs …

Des variantes pour les émaux:



Les BLASONS  ci contre  Quiquerez / Saunier  que l' on retrouve dans le livre de Jeanne Baour  diffère légèrement par les lys qui sont de gueules au lieu d' or , la croix et les montagnes étant identiques au Sceau  précédemment décrit …

Ce qui reste néanmoins conforme aux  règles du  blasonnement !    pour  lesquelles  la reproduction de l' Ecu ,  ci dessus ,  respecte fidèlement la description du manuscrit de l' Abbaye de Lucelle …
Chaque générations ou branches qui héritent d'un blason familial a le droit de faire une brisure, c.a.d. le modifier pour distinguer une branche ou une génération ! Une brisure courante autrefois, était de conserver les pièces mais de changer les émaux ou couleurs, 

Tout comme celui  dont le rouge est remplacé par du  bleu que l' on retrouve sur cette représentation de l' Armorial Jurassien aux archives de l' état de Bernes.  Variante que l' on retrouve également présentée dans la conférence de Nicolas VERNOT .

Contrairement à une idée reçue, posséder ses armoiries n'était pas réservé à une élite, de très nombreuses familles en possédaient, même parmi les petits bourgeois, les artisans, ou les paysans les plus aisés. Or, la science du blason obéissant à des règles strictes, chaque symbole était utilisé avec la plus grande réflexion, car il représentait la famille dans ce qu'elle avait de plus cher, dans ce qu'elle désirait montrer d'elle au reste du monde.

Les ornements extérieurs :

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  Que l' on retrouve également comme armoiries d' A. QUIQUEREZ  dans " nos vieilles gens "  (Collection de M. le Dr Peyer, Laufon)



           
  •     Très marquée par le rouge , l' or et les fleurs de lys    qui symbolisent  la puissance la gloire et l' immortalité ... 




Sur ce lien quelques renseignements sur la composition des  Armoiries ...

Deux autres sites d' héraldiques pour en savoir plus  sur la  symbolique    et les  ornements  ...

Un nouvel Armorial  édité en 2022 

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L' annonce de la sortie, au printemps 2022,d'un Armorial du Jura sera accueillie comme une nouvelle digne d'intérêt  sous les auspices des Archives cantonales du Jura

L'Armorial du Jura, paru en décembre, figure sur la liste des publications lauréates, établie par l'Office fédéral de la culture du 30 mars dernier. Ce livre a été rédigé et illustré par le Français Nicolas Vernot, docteur en histoire. Le graphisme a été confié à Dimitri Jeannottat, spécialisé dans les projets éditoriaux. L'ouvrage est coédité par les Archives cantonales jurassiennes et la Société jurassienne d'émulation.

L'Armorial du Jura. Canton du Jura, Jura bernois, Bienne, Birseck, Laufonnais » publié par les Archives cantonales jurassienne et la Société Jurassienne d'Émulation a été primé par l'Office fédéral de la culture comme l'un des plus beaux livres 2022 !

  Nicolas VERNOT Historien: spécialisé  :  Armoiries, emblèmes, signes et symboles.

Docteur en Histoire (EPHE), lauréat 2015 du Prix solennel de la Chancellerie des Universités de Paris Aguirre-Basualdo spécialisé en Lettres et Sciences humaines
Membre permanent du laboratoire de recherche AGORA EA 7392 de l'Université de Cergy-Pontoise
Secrétaire général de l'Académie Internationale d'Héraldique
Président de l'ARCHEE (Association de Recherche Comtoise en Héraldique, Epigraphie et Emblématique.

son site Internet : http://nicolasvernot.free.fr      ses travaux et publications : https://ephe.academia.edu/NicolasVernot




Fichier RAIS.odt
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QUIQUEREZ  notre Patronyme , faisant partie d' un millier retenus,  sur 3 pages présentées ci contre :


Page 1 et 2    la branche de Grandfontaine  avec l' Abbé Edmond dont les armes seront reprises par Jean Georges 3  également Maire de Porrentruy  marié a Marguerite Keller :

https://gw.geneanet.org/quiq_w?lang=fr&pz=claude&nz=quiquerez&ocz=3&p=jean+georges&n=quiquerez


Ces données  confirment  celles de l' ancien Armorial  :  http://cquiquerez.free.fr/heraldique/index.html

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Page 2 et 3 la branche de Porrentruy  :

Cette variante plus ancienne nous permet de découvrir  et reconstituer une branche qui commence avant 1600 avec un Jean QUIQUEREZ  Drapier  Bourgeois de Porrentruy dont :

Un fils    Antoine né vers 1600 marié en 1645 à Elisabeth CHOULAT qui donneront naissance à :

  • Jean Georges 1  1653/1721  marié à Anne Catherine DESBOIS Maire de Porrentruy 

https://gw.geneanet.org/quiq_w?lang=fr&pz=claude&nz=quiquerez&ocz=3&p=jean+georges&n=quiquerez&oc=7

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  • et Jean Germain  de la même branche de Porrentruy  dont 2 frères :

Jean Georges  2  et Pierre François  mariés à deux soeur  FROSSARD ...

https://gw.geneanet.org/quiq_w?lang=fr&pz=claude&nz=quiquerez&ocz=3&p=jean+germain&n=quiquerez&oc=1


Les sceaux que l' on retrouve dans l' ancien Amorial :  http://cquiquerez.free.fr/blasonsetsceaux/index.html


les Armoriaux ...

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C'est à partir du XIIIème siècle que toutes les couches sociales sont touchées : corporations, villes, communautés religieuses, et surtout, familles. Contrairement à une idée reçue, posséder ses armoiries n'était pas réservé à une élite, de très nombreuses familles en possédaient, même parmi les petits bourgeois, les artisans, ou les paysans les plus aisés. Or, la science du blason obéissant à des règles strictes, chaque symbole était utilisé avec la plus grande réflexion, car il représentait la famille dans ce qu'elle avait de plus cher, dans ce qu'elle désirait montrer d'elle au reste du monde.

Fin 1696, Louis XIV demande à d'Hozier, généalogiste du Roi, d'établir un armorial complet de tout son royaume pour enregistrer, moyennant redevance, les armoiries familiales de la bourgeoisie en priorité. Plus de 100 000 armoiries seront ainsi patiemment collectées, dessinées, et répertoriées dans de  superbes registres.

C'est à partir de la Révolution, et uniquement en France, que l'héraldique se voit rejetée, et qu'elle perd force et signification.

    Sur ce lien    :      l' Armorial  de l'ancien Evêché de Bâle ...  que l' on retrouve aux archives de l' état de Berne  :  http://www.query.sta.be.ch/detail.aspx?id=456835
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Porrentruy, Bibliothèque cantonale jurassienne :

La mise en ligne sur la plateforme suisse des manuscrits e-codices de quatre armoriaux jurassiens dont Nicolas Vernot a réalisé les notices. Conservés à la Bibliothèque cantonale jurassienne à Porrentruy, ces manuscrits comprennent un Stammbuch armorié commencé en Allemagne au XVIIe siècle et complété dans le Jura jusque vers la fin du XIXe siècle, ainsi que trois armoriaux plus spécifiquement jurassiens, dus à Louis Philippe, tapissier à Delémont, et à l'abbé Daucourt, figure de l'identité jurassienne.

Pour découvrir ces manuscrits, c'est ici :
https://www.e-codices.unifr.ch/en/search/all?sQueryString=Armorial&aSelectedFacets%5Bcollection_facet%5D%5B%5D=Porrentruy%2C+Biblioth%C3%A8que+cantonale+jurassienne




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Chef d'oeuvre héraldique, le Liber Vitae des chanoines de l'évêque de Bâle a été numérisé

Ce registre de 272 feuillets contient les armoiries des chanoines du diocèse de Bâle depuis l'élection de l'évêque Christophe d'Utenheim, en 1502, jusqu'à celle du dernier prince-évêque, François-Xavier de Neveu, en 1794. Pendant trois siècles, des peintres dessinent ainsi sur des pages de parchemin 2300 armoiries en couleurs. Dès 1682, des arbres généalogiques complets apparaissent, prouvant que les dignitaires ecclésiastiques bénéficient des seize quartiers de noblesse requis.

https://emp-web-89.zetcom.ch/eMP/eMuseumPlus?service=direct/1/ResultListView/result.t1.collection_list.$TspTitleLink.link&sp=10&sp=Scollection&sp=SfieldValue&sp=0&sp=0&sp=3&sp=SdetailList&sp=0&sp=Sdetail&sp=0&sp=F&sp=T&sp=0






À quoi bon un armorial (du Jura) ?

Menus réflexions sur l'héraldique,le grand public et les sciences humaines de Nicolas Vernot  :

https://www.academia.edu/43188301/%C3%80_quoi_bon_un_armorial_du_Jura_Menues_r%C3%A9flexions_sur_l_h%C3%A9raldique_le_grand_public_et_les_sciences_humaines?email_work_card=thumbnail



Symboles :



Concernant  la présence  sur l' ECU  de l' étoile a  six branches : le  DIDELTA !  appelé aussi  " étoile de David "  ,  " sceau de Salomon "  et encore  " étoile Juive " 

Étymologie
Didelta: du grec di, deux fois, et delta, lettre grecque en forme de triangle, peut-être en référence aux bractées du capitule, de forme triangulaire et disposées sur deux rangs, selon E.J. v. Jaarsveld (in Eggli 2002) mais aussi sans doute en référence à l'étoile à six branches dite de David, appelée aussi didelta, que forment ces bractées du capitule de la Dildelta Carnosa ...

  il est nécessaire de remonter aux origines pour en comprendre la signification :

  Sur le champs de bataille, le Roi David utilisait ce symbole en le portant sur son bouclier en guise de présage de Dieu. Les six branches représentent le règne de Dieu sur l'univers, qui nous protège dans les six directions : Nord, Sud, Est, Ouest, Haut et Bas.

  L'étoile à six branches a aussi servi de symbole aux chrétiens jusqu'au VIIe siècle après J.C.

  Jusqu'au XVIe siècle, l'étoile de David ou Sceau de Salomon était un symbole magique protecteur . Elle n'est devenue la représentation du judaïsme, comme l'est la croix pour le christianisme, qu'après l'  expulsion des Juifs d'Espagne au XVIe siècle, et grâce au développement de l'imprimerie.    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89toile_de_David#Symbolique

  Ce n' est qu' a partir du XX e siècle  la dernière guerre mondiale 39/45  qu' elle est connue sous le nom  " d'  étoile Juive "      http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89toile_jaune


En conséquence compte tenu que les Armoiries datent de bien avant le 14 ieme Siècle  le DIDELTA n' est simplement  qu' un :

                SYMBOLE MAGIQUE PROTECTEUR .

  • Cette étoile était  présente sur le bouclier des soldats lors de toutes les batailles remportées par Israël sur ses ennemis
  • L'étoile à six branches a aussi servi de symbole aux chrétiens jusqu'au VIIe siècle après J.C.
  • Les six branches représentent le règne de Dieu sur l'univers, qui nous protège dans les six directions : Nord, Sud, Est, Ouest, Haut et Bas.
  • C' est un Symbole d'équilibre, elle représente le mariage entre le fini et l'infini, celui entre le monde visible et le monde invisible.

l' Art Héraldique ...

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Le studio d' Art Héraldique Suisse est un des derniers endroits où la réalisation des armoiries  faite à la main, soit dessin et peinture, par Claude-Georges Brülhart :  https://blasondor.ch/historique/ 

Il dispose d'une importante collection de livres, manuscrits et documents, soit plus d'un million et demi d'armoiries suisses et étrangères (France, Allemagne, Italie, Pologne, Portugal, Espagne, etc.) et il est en relation avec les Archives Cantonales Suisses et Départementales françaises.

Il possède , maintenant, la collection Mettler, non publiée, qui est un complément du fichier des Archives Cantonales de Berne : https://www.armorial.org/produit/45413/mettler.html
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  et en Ferronnerie d' art  réalisée  par  Olivier QUIQUEREZ

C'est une tôle de 3mm d'épaisseur découpée au plasma à main levée, sans commande numérique, et c'est là l'un de mes plaisirs.
Je compose mes croquis de manière géométrique, avec axe, règle, équerre et compas pour les grandes lignes, puis à la main pour le reste.
Puis la coupe se fait sans filet. Si je vais trop loin , le morceaux tombe. . . il faut être concentré, précis, soigneux.
C'est du travail artisanal manuel et je ne fais quasiment que des pièces uniques, Par ce travail manuel, j'obtiens un résultat que j'accepte avec certaines imperfections, le fameux "tremblé fait-main".
Cela donne au résultat une âme avec la trace d'un travail humain. . .  et pas la perfection, voir la froideur, du travail d'un ordinateur.
Le modèle  mesure environ 40cm de haut, 30cm de large, pour un poids d'environ 3 kg.  Peint au pistolet, peinture antirouille noire satinée.  C'est propre et stable ....

  Si vous souhaitez commander et vous faire envoyer un blason en tôle d'acier,  vous pouvez contacter Olivier par mail via son site ou par téléphone :

Ferronnerie d'art - Construction de décors
  37 rue Saint Michel, 34150 Gignac, France
 

33 (0)6 86 81 04 60 / +33 (0)4 67 47 12 28 75         








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